LE CINÉMA BRITANNIQUE, ENTRE RÉALISME ET IMAGINAIRE
Par Jean-François Baillon, Professeur d’université à l’université Bordeaux Montaigne. Collaborateur de la revue Positif, co-auteur avec N.T Binh d’un dictionnaire du cinéma britannique (ed. Vendémiaire)
Longtemps réduit au courant documentaire et à ses variantes (réalisme social, Free Cinema), le cinéma britannique est en réalité depuis longtemps animé d’une dynamique qui repose sur deux pôles antithétiques et complémentaires. D’un côté, effectivement, ce courant réaliste que recouvrent les noms de Ken Loach, Mike Leigh ou encore Andrea Arnold. De l’autre, la voie de l’imaginaire ouverte par un Hitchcock, Michael Powell ou les productions Hammer. Pourtant, cette opposition a quelque chose de simpliste, car au sein de chaque courant, on va trouver quelque chose de l’autre tendance : une approche magique de la nature chez Andrea Arnold, une poésie du réel chez Sasha Polak une fusion de la vie et de l’imaginaire chez Ben Sharrock. Rien ne se laisse vraiment réduire à des formules dans ce cinéma de la singularité aux individualités fortes, qui réinvente le réel par le prisme de la subjectivité.
SAMEDI 01 MARS, 17H
Lieu : Atelier des arts vivants, Changé
Gratuit
Courts métrages en cours de sélection. Work in progress.
SAMEDI 01 MARS, 20H
Lieu : Atelier des arts vivants, Changé
6€ / 5€ tarif adhérents