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Les cinémas du Québec et du Canada

par Sylvain Garel, Historien et critique, spécialiste du cinéma québécois


Présenter le cinéma canadien, c’est nécessairement raconter deux histoires ayant peu de rapport entre elles.
D’une part, celle, en anglais, du Canada marquée par de fortes personnalités : David Cronenberg, Atom Egoyan, Guy Maddin, Patricia Rozema… D’autre part, celle, essentiellement en français, du Québec, où se déploie une cinématographie relativement récente et plus collective dont l’évolution se confond largement avec les soubresauts d’une société à la recherche de son identité et de son avenir. 

Après un rappel de quelques notions géopolitiques (une présence autochtone ancestrale, un État fédéral composé de dix provinces et de trois territoires, le voisinage avec un puissant voisin, des influences françaises, britanniques et hollywoodiennes…), nous étudierons comment le cinéma canadien et le cinéma québécois ont parallèlement évolué sans, presque jamais, se rencontrer. Avec toutefois une exception notable : l’Office National du Film, (ONF) un organisme unique dans le monde occidental, dont le déménagement d’Ottawa à Montréal en 1956 a bouleversé la donne…


Lieu : L’Atelier des arts vivants, Changé (8 rue des Bordagers)
Partenaire : APCVC (Ateliers Photo Ciné Vidéo de Changé)
Public : Tout public 
Tarif : Gratuit
Suivi : d’une pause apéritive et des Reflets du court (20h)